Mais pourquoi ?
Avec plus de 500 000 salariés, ce secteur se décompose en plusieurs activités : industrie du poisson, de la viande, des boissons, des plates préparés, des produits laitiers, des fruits/légumes, du sucre…
La liste est longue ! Toutes ces activités sont à la fois détenues par des grands groupes et par des entreprises artisanales.
Mais alors, quels sont les principaux risques dans ce secteur agroalimentaire ?
Malgré une automatisation très forte, la manutention manuelle, le port de charge et les postures fatigantes participent au développement de troubles musculosquelettiques (TMS). Malheureusement, cela entraine à plus long terme des accidents de travail. Le froid et le stress viennent s’ajouter à la liste et ne freine en rien les TMS.
Les chutes de plain-pied viennent se placer en deuxième position. Les déchets de type gras et liquides et les sols mouillés sont des facteurs non-négligeable dans la prévention de ce risque.
Enfin, le travail dans les zones très froides favorise les accidents notamment à cause de la perte de dextérité.
C’est d’ailleurs au cœur des activités de la filière viande et de la fabrication industrielle du pain, que les risques sont les plus importants.
La filière viande : les métiers les plus à risque
Les activités d’abattage et de découpe sont considérés comme étant les plus risqués. 150 accidents avec arrêt maladie comptabilisées pour 1000 salarié sur l’année 2008. Ainsi, cette filière connait un turnover et un taux d’absentéisme plus important.
Les manutentions de quartiers ou carcasses peuvent avoir comme conséquences des déchirures musculaires, lombalgies, hernies discales, et générer à long terme des TMS.
“Les poids portés à dos d’homme, les distances parcourues, les obstacles rencontrés et la répétitivité des ports de charges sont les principaux facteurs de risques” déclare l’INRS.
Les principes de prévention pour la filière viandes
Adapter le plus possible le travail à l’Homme : placer un poste de désossage sur une ligne de découpe, analyser l’ajout de postes assis et debout pour le levage de filets de volailles.
Donner une priorité sur les équipements collectifs avant les EPI : agir à la source du risque en plaçant notamment un encoffrement sur les machines quand cela est possible. Cela permet de réduire le niveau sonore.
Ne pas négliger la formation de chaque nouvel arrivant sur l’ensemble des équipements, outils et machines.
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